Deux nouvelles bacchantes qui ne perdent pas le nord...

 
Sitôt arrivée et si tôt partie... En fait, ça les arrangeait presque car elles étaient un peu perturbée malgré le court moment qu'elles avaient pu passer à discuter dans le onsen avec Mii. Elles avaient convenu qu'elles ne s'interdiraient pas de quitter ce domaine si cela ne leur convenait pas. En tout cas, elles n'avaient jamais connu une pair de divinité si bizarre, si anti conventionnelle que Dionysos et Pan. Être nue devant tout le monde les avait profondément dérangée au départ mais elles ne voulaient pas se différencier des autres alors elles avaient pris sur elles. Mii leur avait dit de patienter avant de prendre une décision. Elle avait mentionné le mot " famille": ce n'était pas un clan, c'était comme une famille.

Dans tous les cas, Uriel, celle qui faisait figure d'autorité et qui se montrait la plus éclairée, leur avait demandé d'aller chercher d'anciennes  Femmes Chevaliers  au service d'Athéna: Gisèle et Amélie qui se trouvaient en France. Avec comme indication que si elles leurs paraissaient bizarres, elles devraient abandonner la recherche: pas étonnant quand on voit la somme de tarés dans le groupe. Dans la ville de Paris où elles se trouvaient actuellement, les deux sœurs entreprirent de se diriger vers le premier bar venu pour aller chercher des informations.

" Tu penses que ça va vraiment marcher ? On n'a jamais entendu dire que la mention d'un surnom pourrait nous aider à ce point..." Déclara Sho en regardant Kyoko.

" On n'a qu'à essayer: après tout, tout le monde nous a dit que cela fonctionnait." Lui répondit-elle.

Elles entrèrent dans le bar et se dirigea vers la première personne venue.

" Bonjour, nous cherchons Gisèle et Amélie:  ce sont des amies à Mister D." Annonça Kyoko.

" Il paraît qu'elles sont très fortes..." Avança Sho afin d'éviter de dire que c'était  des élues du cosmos.
 

 À l'évocation même du surnom, c'était un honneur d'aider Mister D ? C'était un honneur d'aider Dionysos ? Mais il avait fait quoi dans ce monde ? Bon, en tout cas, elle n'allait pas se gêner pour se priver des renseignements que cet homme lui avait fourni. Ainsi, elles étaient à Marseille et comptaient s'installer là-bas.

" Je vous remercie pour les renseignements" Déclara Kyoko

" On en touchera un mot à Mister D.."  Rassura Sho... Sans savoir ce que ses paroles pouvaient entraîner...

Direction donc la ville de Marseille ! Ah Marseille! Cette ville serait magnifique s'il n'y avait pas un club aussi pourri, dégueulasse et nul qui valait rien du tout en fait et c'est le supporter du PSG qui parle en écrivant ! Elles en profitaient pour visiter un peu la ville et décidèrent de se diriger vers le meilleur bar de la ville afin de faire une  pause  et prendre du bon temps. Et en passant par là...


" À tout hasard, sauriez-vous où se trouve  Gisèle et Amélie ? Il paraît qu'elles viennent de venir ici à Marseille et qu’elles comptaient s'installer dans cette belle ville..." Se renseigna Kyoko, toujours pas convaincu que le surnom de Dionysos fonctionnerait.

"  C'est des amies à Mister D et comme des sœurs pour nous...."  Précisa Sho.
 

Face au fameux Vincent avec son drôle mais charmant accent marseillais...

"il n'y a pas de problème: je vous remercie pour les renseignements. " Déclara Kyoko sur un ton conciliant.

Puis, quand elles sortirent du lieu, elles se concertèrent pour soir quoi faire.

" Je vais au Palais, tu te rends aux Calanques ?  Proposa Sho.

" Ça me convient: en cas de souci, ne tente pas le diable hein ?. " Précisa Kyoko.

Après avoir mis un plan pour pouvoir communiquer, le soir, Sho se trouvait au Palais du Pharo et commençait à se renseigner sur la présence de Gisèle et Amélie. Quant à Kyoko, elle se promenait dans les calanques et recherchaient des indices sur les deux guerrières...

 

Comme une sorte d'impression de malaise pour l'une et un sentiment d'inabouti pour l'autre... En tout cas, leurs sens étaient en alerte et elles entreprirent de communiquer par télépathie pour donner des nouvelles l'une de l'autre.

" Je n'ai rien trouvé dans le parc naturel: je pense continuer mes recherches en m'aventurant un peu plus dans les criques. " Précisa Kyoko.
 
" J'ai fait chou blanc: mais je sens un cosmos un peu plus sombre dans les quartiers nord de la ville. Évoqua Sho.

" Un cosmos sombre ? Je sais que tu vas vouloir t'y rendre. Fais juste attention à toi... " Recommanda l’Aînée.
 
" Tu me connais... Répliqua la Cadette sur un ton assurée.

C'était justement ça qui inquiétait Kyoko mais après tout: Shoko avait déjà connu des situations bien plus périlleuses que cela. Elles mirent fin à leurs conversations télépathiques. Kyoko explora les coins les plus reculés des Calanques en intensifiant sa présence afin de trouver un écho auprès d'Amélie ou de Gisèle. Pendant ce temps-là, Shoko se dirigea vers les Quartiers Nord de la ville de Marseille: dans ce milieu peu fréquentable d'après ce qu'elle put constater ou ressentir, elle se tenait prête à agir en toute circonstance. Augmentant sa présence et son aura, elle cherchait l'une ou l'autre de ces cibles.

" Il n'y a rien: je viens à toi." Déclara Kyoko alors que ses recherches ne lui avaient mené à rien.
 
" D'accord ! Ne t'en fais vraiment pas pour moi: je saurais me montrer prudente. Rassura Sho.

" Maintenant tu m'as dit ça, je suis un peu plus inquiète. Tu ne fais rien sans moi, je n'aime pas la tournure de cette histoire. " Répliqua  l’Aînée sur un ton autoritaire.
 
" D'accord... Concéda la Cadette.

Et tandis que Kyoko se précipita vers les Quartiers Nord de Marseille, là où se trouvait sa petite sœur, Shoko continuait son enquête malgré tout. Dans un hall dégradé, elle tomba sur un jeune homme. Il lui demanda s'il pouvait l'aider. Pourquoi pas après tout ? Sa grande sœur serait là rapidement et elle ne sentait pas l'émanation de cette énergie inquiétante qu'elle avait ressenti tout à l'heure.

" Bonjour... Je cherche deux amies: Amélie et Gisèle. On m'a dit qu'elle venait de s'installer  dans cette ville. " Annonça-t-elle.  

Kyoko, avant de parvenir non loin de sa sœur, entreprit de se dissimuler et de cacher sa présence cosmique.

" Je suis non loin de toi..." Avertit Kyoko par télépathie.
 
" D'accord ! Répondit menrtalement Sho.

Puis, Shoko décrivit physiquement Gisèle et Amélie à l'homme en face d'elle.
 
Je n'en sais pas plus... Vous pouvez toujours m'aider ? Demanda la Cadette.

Quand l'homme les invita toutes les deux, Kyoko fut plus qu'étonnée: elle avait pris soin de se dissimuler et cet homme semblait l'avoir repérer. Elle  décida de se révéler au grand jour.  L'Homme était parti et saluait tout le monde comme s'il était connu. Les deux Sœurs le suivait à bonne distance.  Dans son appartement, quand il les invita à s'asseoir, elles restèrent délibérément debout.

" Je n'ai pas soif en ce qui me concerne.." Déclina poliment Kyoko.
 
" Idem... ! Renchérit Sho.

Puis...
 
" Comment avez-vous su que j'étais présente ?" Demanda l’Aînée de but en blanc.

" Vous semblez être bien connu ici... Évoqua Sho.

Les Deux Sœurs ne dirent mot. Kyoko était sûre d'avoir fait disparaître toute trace d'elle. Pourtant, cet homme avait réussi à la détecter et il avait mentionné le terme de cosmos. Cela ne pouvait signifier qu'une chose et, dans son esprit, cela ne lui plaisait pas. Sho avait ce même sentiment: un sentiment de malaise s'était installée en elle.

Ce qui devait n'être qu'une simple mission à la Dio ou à la Pan semblait se transformer en autre chose de plus déplaisant. Pourtant, elles parvinrent à ne montrer aucun signe d'inquiétude. Après tout, elles étaient d'anciennes Saintia et pas n'importe lesquelles.

" Si vous avez été capable de détecter mon cosmos, c'est que vous devez être un Élu. Vous serviez qui avant ?" Demanda une Kyoko un brin curieuse..

Puis... Après un petit moment de silence...
 
" Mais, on ne voudrait pas non plus vous déranger: en tant que leader de la tour, vous devez avoir pleins de choses à faire. " Évoqua Sho en souriant de manière détendue.

Finalement, elles décidèrent de prendre leurs aises et d'attendre.

Les Deux Sœurs ne dirent mot. Kyoko était sûre d'avoir fait disparaître toute trace d'elle. Pourtant, cet homme avait réussi à la détecter et il avait mentionné le terme de cosmos. Cela ne pouvait signifier qu'une chose et, dans son esprit, cela ne lui plaisait pas. Sho avait ce même sentiment: un sentiment de malaise s'était installée en elle.


" Et votre père servait quelle divinité ?" Demanda une Kyoko un brin curieuse..

Puis... Après un petit moment de silence...
 
" Nous servons Dionysos et Pan.  Quant à nos deux amies, à part qu'elles sont franchement bien jolies, on ne sait rien du tout.  " Évoqua Sho en souriant de manière détendue.

Kyoko décida de sortir, temporairement, de sa méfiance puis...

" Et elles devraient avoir un certain caractère, du genre à ne pas se laisser faire. " Ajouta Kyoko en souriant.

En y réfléchissant, et du peu qu'elles avaient vu au sujet de ce nouveau domaine, les hommes semblaient un peu benêt, moche mais paraissait quand même docile. Quant aux guerrières, il fallait bien avouer qu'elles étaient toutes magnifiques et possédaient un sacré caractère, du genre à ne pas se laisser faire tout en pouvant se permettre de pouvoir s'amuser et se détendre. Mais, par contre...

"Après, ce n'est pas qu'on s'ennuie en votre compagnie... " Commença la Cadette.

" Mais, on ne peut pas se permettre de se distraire ainsi. Peut-être qu'elles sont en danger et qu'elles ont besoin de nous." Ajouta l’Aînée.

" Finalement, soit vos amis ou compagnons nous disent où elles sont et nous nous y rendons. Soit, on vous laisse et on se débrouillera seules.." Poursuivit Sho... Qui redevint la Sho qu'on connaît.

Une véritable impression de malaise naquit dans l'esprit de nos Jumelles: elles étaient assez expérimentés pour savoir que cet homme représentait, au mieux, une somme d'interrogations bien mystérieuses ou au pire une véritable menace. Le fait qu'il ne voulait pas dire quelle divinité avait servi son Père était étrange aux yeux de Kyoko.  Et il avait pu la détecter alors qu'elle s'était parfaitement dissimulé: cela signifiait qu'il était à un niveau supérieur à elle-même.

Surtout l'atmosphère devint plus pesante quand il mentionna le terme " caractère". Oui ! Elle savait où elles se trouvaient...Cette impression disparut lorsque l'Inconnu s'apaisa. Pas besoin de s'exprimer ni de se regarder: Kyoko avait bien envie de partir d'ici tandis que Shoko avait le désir de rester.  Surtout, l'Aînée était persuadée d'une chose: elle devait rester proche de sa sœur à tout moment et en tout instant.

" Que votre réseau ne se brusque pas, j'en conviens mais on ne va pas y passer toute la nuit quand même." Déclara soudainement Sho qui se leva en regardant sa sœur.

Intelligemment, Sho fit le contraire de ce qu'elle aurait fait d'habitude.

" Nous allons continuer notre chemin. Comment pouvons-nous vous contacter au  cas où nous aurions besoin de vous une nouvelle fois ?" Se renseignant Kyoko

Kyoko se saisit du téléphone en acquiesçant tandis que Sho se leva. Elle saluèrent l'homme mystérieux puis entreprirent de quitter les Quartiers Nord de Marseille. Elles demeurèrent silencieux pendant un long moment.  elles achetèrent un portable bas de gamme  dans un magasin anecdotique. Puis, elles entreprirent de se diriger vers la plage. Là, à l'abri des regards indiscrets, elles appelèrent chez Dio et Pan: elles tombèrent sur Uriel par chance et lui expliquèrent ce qui se passait ici.

" On a besoin de savoir s'il y a à Marseille un homme de confiance. " Se renseigna Kyoko.

Uriel leur demanda de patienter puis revint quelques instants plus tard et leur indiqua de voir un certain Bob qui avait un petit bar sur le vieux port. Uriel leur indiqua qu'il était quelqu'un qui devait un service à Mister D et qu'elle pouvait avoir une totale confiance en lui. Elle mentionna qu'il les attendrait. C'était le meilleur indic du coin.Kyoko raccrocha puis fit disparaître le smartphone en le désintégrant. Puis, elles se rendirent chez ce fameux Bob. C'était un petit bar qui faisait l'angle d'une rue annexe. Lorsqu'elles entrèrent, elles virent un homme assez bedonnant en train de boire une une bière.

" On vient de la part de Mister D. On a besoin de renseignement sur deux personnes que nous connaissons. Elles se nomment Gisèle et Amélie." Déclara Sho.

Kyoko fit une description précise des deux femmes chevaliers qu'elles recherchaient. Puis...

" Que savez-vous au sujet d'un homme de type asiatique qui domineraient les quartiers nord de Marseille ? Il est assez connu là-bas: on dirait que c'est le chef du coin. Il tire tout le temps les cartes et il paraît mystérieux et dangereux." Ajouta Kyoko sur le ton de la confidence.

Le mystère s’épaississait. On leur indiqua, effectivement, que Gisèle et Amélia étaient bien en ville mais qu'elles avaient disparu à Plan de Cuques. Effectivement, leurs craintes étaient fondées: l'homme, qu'elles avaient rencontré, était bien un être aussi mystérieux que dangereux. Une sorte de cador  bien effrayant dans cette ville. Il y aurait eu une personne qui aurait été capable de s'opposer à lui mais il semblerait qu'il soit devenu fou.  La folie, c'est pas un souci puisqu'elles suivent le Dieu de la Folie lui-même.On leur donna un paquet et l'indic leur conseilla de se rendre à Riboux et de lui remettre ce paquet.  Elle remercièrent le vieil homme puis se dirigèrent vers le lieu où se trouvait cet homme.

En chemin, Sho ouvrit le paquet pour voir ce qu'il contenait. Par curiosité mais aussi par mesure de sécurité.  Après avoir vu le contenu,elles s'attachèrent à faire en sorte que le paquet soit parfaitement refermé, de telle manière que personne ne puisse voir qu'il a été ouvert. Elles suivirent les consignes qu'on leur avait dit et se retrouvèrent dans le lieu indiqué.

"Il y a quelqu'un ?" Héla Sho.

"On vient de la part de Bob, on a un paquet pour vous." Ajouta Kyoko.

" On a besoin de vous..." Renchérit Sho.

"On a des soucis avec une personne que vous semblez bien connaître..." Poursuivit Kyoko.