Britéus en Italie pour Eden du Gourdin

Spoiler:

Selon les informations données par Ishtar, Britéus avait gagné l'Italie et plus particulièrement la ville de Naples.

Il ne savait par où commencer exactement, Ishtar et sa section de recherche avait pu savoir d'un possible rapprochement entre Eden et la mafia locale. Il se rendit donc dans un bar.

Sur place, il s'installa au comptoir et commanda un café. Il n'avait aucun contact sur place, mais il savait que dans ces milieux fermés, il allait attirer tôt ou tard l'attention. Il attendit patiemment.

Britéus terminait son café lorsqu'il remarqua la présence de trois en costume noir à l'extérieur. Fait plus curieux, une femme semblait surveiller quelque chose ou quelqu'un, à moins qu'elle ne surveillait les trois hommes en question.

Sans attendre, Britéus demanda l'addition qu'il régla dans la foulée avant de sortir du café. Ces hommes étaient sa cible, mais cette mystérieuse femme le devint aussitôt.

Il fit mine de partir, mais lorsqu'il fut à bonne distance, il se cacha afin d'observer tout ce petit monde.

Britéus perdit de vue la mystérieuse femme, mais il ne s'en fit pas. Alors que la voiture avait démarré et commencé à rouler, le jeune homme utilisa ses capacités hors normes pour la suivre. Il sautait ainsi de toits en toits afin de ne pas perdre leur trace.

Là, devant une librairie, les trois hommes stationnaires leur véhicule puis s'engouffrèrent dans le magasin de livres.

Britéus se rapprocha de la librairie. Il examina rapidement l'intérieur de la voiture en espérant y voir une quelconque information, puis, il regarda discrètement au travers de la vitrine. Y verrait-il Eden ?

Devant la librairie, Britéus définissait sa stratégie. Il s'apprêtait à le faire, lorsqu'il se sentit observer. Il se retourna afin d'observer les environs et tenter de repérer la femme de tout à l'heure. Il était sûr qu'il s'agissait d'elle, à moins que ce fut Eden.

Cependant, un bruit en provenance du magasin de livres le fit de nouveau changer de direction. Britéus était disposé à faire quelques concessions pour réussir sa mission, mais en aucun moment laisser une personne subir une injustice en faisait partie.

Alors, sans attendre, il pénétra la boutique et porta secours à la vieille dame. En une fraction de seconde, il l'arracha aux mains des mafieux et en une frappe ciblée et non mortelle, il les envoya valser à travers la pièce.

Britéus écouta la vieille dame avec attention. Selon elle, les choses étaient très graves et utiliser le mot guerre ne semblait pas inapproprié.

Une mafia locale qui profitait des gens par la violence et un justicier qui s'attaquait à eux. Britéus allait avoir fort à faire.

- Vous êtes sûre que ça ira pour vous ? En tout cas, je tenais à vous remercier pour m'avoir tout expliqué. C'est vrai que la situation semble très compliquée, mais je pense pouvoir vous aider. Je vais immédiatement aller voir ce Gianluca.

Il remercia encore chaleureusement la dame en veillant que tout allait bien. Puis, il quitta la boutique et se mit en quête de trouver celui que l'on surnommait le rat.

Britéus alla dans les endroits qui lui semblait opportuns. Il observa et interrogea et là, dans un café, il pensait avoir mis la main sur l'homme recherché. Il s'approcha de sa table.

- Vous êtes bien Gianluca ?

Briteus avait réussi à trouver celui que la vieille dame lui avait indiqué. Il se présenta avant d'expliquer le pourquoi de sa présence.

- Je me nomme Briteus. D'après les renseignements que j'ai pu glaner, on m'a dit que vous pourriez m'en apprendre plus sur la guerre qui fait rage dans la ville ces derniers temps. D'ailleurs ce pianiste, vous le connaissez ? Ne s'appellerait il pas Éden par hasard ?

Britéus observa l'homme s'éloigner. Il ne fit rien dans un premier pensant que les regards indiscrets l'empêchaient de s'exprimer. Il le laissa donc partir mais le suivit quelques mètres derrière. Lorsqu'il estima être hors de portée des regards, il le rattrapa.

- Salut, c'est encore moi ! Nous n'avons pas terminé notre conversation. Nous sommes loin des autres, tu peux parler désormais. Lui fit comprendre le bogatyr.

Britéus ressentait l'inquiétude qui se dégageait de l'attitude de l'homme.

- Ne vous inquiétez pas, je ne vous veux aucun mal. C'est la vieille Carla qui m'a aiguillé vers vous. Elle a dit que vous comprendriez. Il est impératif que vous me donniez les renseignements que je vous avais demandées ! Insista Britéus.

Une preuve de plus que la situation était extrêmement tendue voire explosive. Britéus écoutait attentivement le Rat et ne prenait pas ses propos à la légère.

- Dis moi, il y a peu, j'ai vu comme une femme suivre les hommes d'Albertini. Tu penses qu'il s'agirait du pianiste ou du fantôme ? Où je pourrais trouver ce Albertini ? Demanda le bogatyr.

Eden:

Britéus remercia l'homme d'un léger signe de tête et le laissa s'en aller. Il était encore un peu tôt pour se rendre au casino d'Albertini alors, le bogatyr décida de retourner à son hôtel.

Les questions abondaient dans son esprit. Eden était-il ce pianiste en quête de vengeance ? Qui était cette mystérieuse femme ? Comment Albertini comptait-il pouvoir protéger sa vie face à un détenteur de cosmos ?

Bref, Britéus n'avait aucune réponse. Il alla se détendre sous la douche avant de se restaurer. Il prit le temps d'envoyer un message à son ami Jabu afin de savoir comment se dérouler les choses pour lui.

Puis, vint l'heure du départ. Le jeune homme chargea sa pandora box sur son dos et prit la direction du casino.

Sur place, il cacha le réceptacle de son armure et se présenta à l'entrée. Il se rendit à l'accueil et échangea des euros contre des jetons. Une fois à l'intérieur, il fit un tour de la salle en quête d'Albertini.

Faire du désordre, mettre le bazar n'était pas du genre de l'ancien marina qui préférait une certaine discrétion. Par contre, il eut l'idée d'user de son cosmos pour tenter d'influencer le court d'un jeu et ainsi attirer tous les regards vers lui.

Il alla donc au jeu de la roulette. Il s'installa à la table et misa la totalité de ses fonds sur un quelconque numéro. Lorsque le croupier lança la boule, Britéus fit appel à son cosmos pour l'arrêter sur le nombre qu'il avait choisi. Il décida de répéter l'opération autant de fois que nécessaire.

Britéus esquissa un petit sourire. Il fit un pas en direction d'Albertini et glissa ses mains dans ses poches.

- Allons, Don Albertini, calmez-vous. Vous avez l'air à cran. Oh ! Ça peut se comprendre avec ce qui vous pend au nez. Dit-il d'un ton assuré. Je sais que votre vie et celle de vos hommes sont menacées. Ce pianiste là, je peux vous en débarrasser, mais il va falloir y mettre du vôtre. Qu'en dîtes-vous ?