Le Feu et la Glace à la rencontre de la Tempête

Jen réussit à entre en contact avec l'un d'eux et une demie heure plus tard ce dernier les rejoignit à l'hôtel.

D'environ quarante ans, l'homme avait la tête et la carrure d'un ancien militaire.

- Je suis Jonas. J'ai les informations concernant Tlaloc et Esteban. À l'évocation de ce dernier nom, l'homme sembla ce crispé. Il reprit. Selon moi, le premier serait plus facile à retrouver. Il vit non loin d'ici. Il partage sa vie avec un certain Lorenzo qui n'est autre que son patron. Ils travaillent tous les deux pour une association de protection des peuples indigènes de la région. Voici les clés du véhicule. Rendez-vous près l'université de l'Atlantique où Tlaloc se rend chaque semaine pour sensibiliser et recruter des étudiants. Vous me rejoindrez ici pour l'autre. Il eut du mal à déglutir.

L'homme approchant la cinquantaine, se mit debout dès qu'il vit Jen. Visiblement, elle lui plaisait bien. Cet homme avait un certain charme et il se montra très avenant. Il faisait ainsi montre de politesse non feinte. Il donnait l'impression d'avoir un caractère assez doux. En somme, la personne parfaite pour le groupe en provenance d'Éphésie.

- Bonjour madame. Je vous souhaite la bienvenue en ces lieux. C'est étonnant, je n'ai pas l'impression de vous avoir déjà vu ici. Il est vrai que transitent dans ce bureau énormément d'étudiants, d'enseignants et de personnels administratifs, mais vos visages m'échappent. Pardonnez moi j'ai certainement dû vous oublier. Il se gratta la tempe de son index droit avant de reprendre. Sans vouloir vous vexer, vous me semblez un peu plus âgés que la moyenne des jeunes qui veulent rejoindre l'association. M'enfin, cette association n'est pas uniquement ouverte aux étudiants, c'est pourquoi son local est situé non loin de l'entrée sud de l'université opposée à l'entrée principale que vous avez dû emprunter.

Il sembla hésiter un instant puis osa.

- J'espère que vous n'êtes pas une étudiante. Si c'est le cas pardonnez ce que je vais vous demander. Vous me laisseriez votre numéro de téléphone pour pourquoi aller boire un café et faire plus amples connaissances ? Demanda-t-il très gêné.

Déçu, l'homme regarda s'en aller les deux jeunes femmes. Il soupira et retourna à son travail.

Si Ikki ne dissimula pas son cosmos, il ne reçut malheureusement aucune réponse de cette ordre là en retour.

À l'intérieur, un jeune homme était au téléphone. Il avait environ la trentaine et de toute évidence ne semblait pas être un étudiant. Il fit signe au groupe d'attendre un instant. Lorsqu'il eut raccroché, il s'adressa à eux.

- Désolé, vous venez de rater Tlaloc, il vient de partir avec quelques membres de l'association. Ils vont prendre un bus en direction de la jungle pour mener une action. Peut-être pourriez-vous les rattraper, mais honnêtement j'en doute. Sinon, je peux m'occuper de vous. Termina-t-il.

Si tentative de rattraper Tlaloc:
- De 1 à 2 : le groupe le rattrape avant le départ du bus.
- De 3 à 4 : ils le rattrapent en chemin en usant de cosmos
- De 5 à 6 : rater, le bus est parti depuis longtemps. Il faudra le pister.

Par chance, un commerçant put renseigner Ikki. Il affirma que le bus avait déposé l'homme et son groupe, il y avait à peu près une quinzaine de minutes et qu'ils sont passés chez lui prendre quelques provisions.

À l'arrêt de bus, une dame confirma aux jeunes femmes que Tlaloc venait souvent dans la région apporter son aide aux peuples de la forêt. Selon elle, il ne séjournait pas dans la ville même, mais ils avaient un contact sur place. Elle n'a pas su dire qui, car la pression des entreprises d'exploitation de la forêt rendait son action très dangereuse et par conséquent, tout ceci demeurait secret.

- Vers la jungle, il me semble. Lui indiqua le commerçant.

Ailleurs, on indiqua aux jeunes femmes en toute discrétion qu'un puissant gang, le cartel de Cali, participait à la destruction de la forêt amazonienne pour favoriser la culture de la coca. Les baraquements des personnes travaillant pour eux seraient visibles dès l'entrée de la forêt.

On leur précisa aussi de faire très attention car il s'agirait du plus féroce gang du pays.

Tlaloc serait-il en danger alors que désormais son cosmos était clairement perceptible ?

En arrivant sur place, le groupe assista à une scène d'une extrême tension. Les choses avaient vite dégénéré.

À terre, gisaient plusieurs personnes. En effet, quelques compagnons de Tlaloc semblaient avoir été blessés par balles. Un peu plus loin, des membres du Cartel de Cali étaient à terre avec des membres brisés. Les autres amis du colombien se tenait non loin de lui. Il les avait protéger.

Tlaloc tenait quant à lui entre ses mains un homme. Il était visiblement prêt à en finir avec lui. La rage et la colère se lisaient dans son regard.

- Vous avez tiré sur mes amis, je vais en finir avec vous tous !

Choqués, les compagnons de Tlaloc essayèrent de se ressaisir. Ils se rendirent disponibles pour aider Jen.

Quant aux hommes du cartel menacés par ikki, ils se sentaient pris en étaux entre le Phénix et l'Oiseau du Paradis.

Enfin, Tlaloc sentit le cosmos d'Ekaterina. Cela le rassura un peu.

- À peine arrivés, ils nous ont tiré dessus ! Mes compagnons commençaient à se disperses pour préparer notre expédition. J'étais resté en retrait pour donner des instructions. Je ne suis pas arrivé à temps pour tous les protéger... C'est ma faute ! Par pitié, dîtes moi qu'ils vont bien. Lança-t-il désespéré.

Merci de lancer 5d6 si résultat supérieur ou égal à 15, les hommes du cartel déposent les armes, sinon, ils paniquent et tirent.

Encore confus par ce ui s'était passé, Tlaloc s'appuya contre une arbre. Puis, se souvenant que ses compagnons avaient été blessés, il accourut près d'eux. Les propose de Jen le rassura même si l'inquiétude demeurait. Ekaterina attira son attention.

- Comme je vous l'ai dit, je n'ai pas été assez prudent et je me suis laissé surprendre. À peine étions nous arrivés qu'ils s'étaient mis à tirer ! J'ai fait ce que j'ai pu. Jamais ces types avaient été aussi loin. Bien sûr, nous subissons menaces, tentatives de corruption, chantages et même des kidnapping, mais j'avais toujours réussi à gérer tout ça... Jusqu'à aujourd'hui... Dit-il sur un ton désolé.

Il fixa ceux qui étaient venus le chercher.

- Je suis désolé, mais je ne peux pas vous suivre. Nous avons encore beaucoup de travail pour protéger les peuples de la forêt. Je dois aussi protéger mes compagnons et je ne peux pas les abandonner. Ils nous ont déclaré la guerre ! Je dois répondre présent. Lança-t-il catégorique alors qu'au loin se faisait entendre l'hélicoptère dépêché par Jonas.

Un téléphone sonna. C'était celui de Tlaloc. Il s'éloigna un peu. Il devait prendre cet appel, il en avait besoin. À l'autre bout du fil, il y avait Lorenzo, son amoureux. Le jeune homme s'effondra. Il craqua et expliqua tout ce qui s'était passé.

Quant à l'homme du cartel que venait de menacer Ikki, il paniqua.

- Pitié, laissez-moi partir. On n'est que la base de la pyramide ! On a été payé... On est obligé d'obéir aux ordres sinon, on nous flingue ! Je ne sais pas qui est le big boss, mais c'est un certain Alfredo qui nous a donné le fric et les instructions. Il est au village !

Surpris, l'homme tenta de fuir, mais il buta sur Ikki. Il tremblait comme une feuille ballotée par le vent. Il tomba à genoux et se prit la tête entre les mains.

- Je n'avais pas le choix, Tlaloc ! Tu crois qu'on a tous ton courage ou ta folie ? J'ai des enfants ! Je n'avait pas le choix ! Dit-il en pleurant.

Alors qu'Alfredo se morfondait lorsque le téléphone d'Ekatarina émit une sonnerie. C'était Jen qui lui signifiait le départ précipité de Jonas.