Crimée - Siegfried à la recherche de Margarites Drakon

À LA RECHERCHE DE MARGARITES DRAKON

«  Siegfried… » Avait appelé Cronos alors que celui-ci était en train d’apprendre comment cultiver la terre auprès d’un des habitants.

L’Asgardien avait redressé la tête et s’était relevé. Il avait salué et s’était excusé auprès de l’habitant qui avait agité la main en indiquant que cela n’était pas grave. Puis, l’Ancien Guerrier Divin avait rejoint Cronos. Celui-ci marchait silencieusement, se contentant d’incliner de temps en temps lorsqu’il saluait les habitants qui passaient à côté d’eux.  Puis, ils avaient quitté la ville et se retrouvait à la lisière entre le carrefour menant au parvis sombre et la Ville.

«  Lorsque nous nous sommes rencontrés pour la première fois en compagnie de ton frère, je t’avais promis que tu t’engagerais dans de véritables combats contre des adversaires dont tu ne pourrais même pas soupçonner l’existence.  Aujourd’hui, il est grand temps que tu te confrontes à l’un d’eux. » Avait-il introduit alors que Siegfried écoutait silencieusement.


« Tout d’abord, il faut que je t’explique la situation. » Avait introduit le Roi des Titans alors que plus il parlait, plus Siegfried sentait ses poils se hérisser. Puis…

« Ton but, c’est Margarites Drakon. Je ne peux  tout te révéler mais je peux au moins t’indiquer où il se trouve. Il se trouve en Crimée. Va chercher un homme du nom de Maric Yetsine à Simferopol, c’est un indicateur peu scrupuleux de la police. Il t’indiquera où tu pourras le trouver.   » Avait expliqué Cronos en le regardant.

«  Je suis honoré que vous me choisissez pour cette mission. Je pars sur le champ. » Avait déclaré Siegfried.

Il avait pris son urne, s’était dirigé vers le Parvis Sombre et avait quitté le domaine des titans.

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Siegfried  se trouvait maintenant en République de Crimée. Cronos ne lui avait pas menti la première fois lorsqu’il lui avait assuré qu’il affronterait des adversaires hors du commun. Là, il devait, ni plus ni moins, affronter un Géant. Arrivé dans la ville, il se dirigeait dans les ruelles sombres, se fondant dans la masse. On le regardait froidement, il s’attendait à être accosté, il ne cherchait que cela…

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" Bonjour Noble Dame. Perdu n'est pas le mot que je pourrais employer mais si vous m'assurez que vous pourriez me guider sans que je ne l'ai à le regretter , je ne puis refuser votre proposition." Répondit Siegfried.

"En espérant que je ne sois pas déçu..." Ajouta-t-il doucement, le ton de sa voix devenant tout de même quelque peu légèrement menaçante.

Il suivit la prostituée en étant attentif à tout ce qui l'entourait. Puis, au bout d'un moment...

" Je cherche un certain Maric Yetsine. Vous avez bien mentionné que si je vous suivais, je ne serais pas... Comment dire... Désappointé. Sauriez vous où il se trouve ?" Demanda soudainement Siegfried alors qu'il ralentit la cadence de ses pas.

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"Veuillez vous rhabiller Noble Dame. Je ne suis pas intéressé par vos charmes." Annonça froidement Siegfried.

"Ne me forcez pas à me montrer violent à votre égard: si vous connaissez Maric Yacine, dites le moi rapidement. Si vous ne le connaissez pas, indiquez-moi une personne qui saura me renseigner sur sa localisation. " Ajouta-t-il avec détermination.

" Et puis mon cœur est déjà pris. Bien que vous soyez charmante et certainement désirable, je ne profiterais jamais de la faiblesse d'une femme pour parvenir à mes fins..." Commença l'Asgardien avant d'installer un profond moment de silence. Puis...

"Sauf si j'y suis forcé..." Conclut-il.

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"C'est une fort bonne idée Noble Dame. Appelez donc vos amis: ils me seront certainement fort plus utile que vous." Répondit Siegfried.

"Vous me demandez si je crois que Maric a du temps à m'accorder ? Comment cela se fait-il que vous me paraissiez si sur de vous alors que vous étiez censé ne pas le connaître ? " Demanda Siegfried l'air faussement dubitatif.


"Mais, en un sens, vous pouvez me croire, Maric Yetsine aura beaucoup de temps à m'accorder et il le fera volontairement et avec bon cœur."  Certifia Siegfried alors qu'il attendit les hommes de mains en croisant les bras.

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Siegfried vit alors les hommes de mains se diriger vers lui. Il décroisa lentement les bras et tendit une main vers eux. Il délivra une petite onde de choc d'énergie qui propulsa les hommes de mains contre les murs et ou sur le sol. Fort heureusement, ils n'étaient qu’assommés. Puis, il se tourna vers la Prostitué.

"Noble Dame...Désormais, il est grand temps pour vous de m'indiquer précisément où se trouve Maric Yetsine." Déclara dans un premier temps Siegfried.

"Cessons tout ceci: vous savez où il se trouve. Très certainement, vous-a-t-il envoyé à moi pour je ne sais quelle raison." Ajouta l'Asgardien.


"Si ça se trouve, il doit nous observer. Peut-être qu'il n'est pas très loin de nous..." Suggéra Siegfried en invitant silencieusement la Prostituée à cracher le morceau.

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Siegfried observa la jeune prostitué d'un air malheureux. Puis, il regarda les cadavres autour de lui: il était malheureux de la situation mais la mission, qui lui avait été incombé, primait sur tout. Il nota le regard de la jeune femme se diriger vers une chambre d'un troisième étage d'un immeuble. Il détourna la tête, passa à ses côtés et murmura un sincère "désolé" à l'intention de la prostitué. Il avait, maintenant, une autre bonne raison d'affronter ce terrible adversaire.  Ce Maric Yetsine allait cracher le morceau de gré ou de force.  Subitement, il disparut du regard de la femme, et très certainement, de l'Homme qu'il devait chercher en premier.

En vérité, il ne s'était pas volatilisé. Il s'était simplement déplacé à la vitesse de la lumière pour ce diriger vers l'endroit que lui avait indiqué la pauvre femme. Soudain, la porte d'entrée de l'appartement s'ouvrit brutalement alors que Siegfried fit son apparition. Sur son regard, on pouvait y lire non seulement de la détermination mais aussi de la colère...  

"Maric Yetsine... Si vous êtes là et si vous avez assisté à la scène qui s'est déroulé sous vos yeux, je suppose que vous savez qui m'envoie et la raison. Je vous conseille de me dire tout ce que je veux savoir..." Annonça-t-il froidement.

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"Maric Yetsine... Je n'ai guère de temps à perdre avec vous. Votre comportement mériterait un châtiment immédiat car vous piétinez la vie de pauvres gens." Déclara un Siegfried qui posa la main sur le mur à côté de lui, celui se mit à se fissurer.


"Maric Yetsine... Où se trouve  Dimitri Stampolovitch ?" Demanda froidement l'Asgardien. Il lui fit bien comprendre que ce serait sa dernière chance et qu'il n'y aurait aucune négociation. La mort attendait cet homme...

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"Sebastopol... Bien..." Commença un Siegfried qui semblait satisfait de la réponse. Puis...

" Maric Yetsine... Je vais vous donner une seule et unique chance. Je vous conseille d'envisager votre relation avec vos intermédiaires sur une note bien plus respectueuse. Je puis vous assurer que vous en retireriez bien plus d'avantages que vous ne le songiez. Cela sera mon seul et unique avertissement car si je dois encore entendre parler de vous en des termes peu élogieux... " Poursuivit Siegfried alors qu'il se tourna et qu'il fit fasse à l'entrée de l'appartement dévasté, laissant un moment de silence quand il tourna son visage déterminé...

"Je vous tuerais..." Avertit froidement Siegfried.


Puis, il abandonna l'Indicateur. Quelques heures plus tard, il était à Sébastopol. La donne était simple: il trouvait Dimitri Stampolovitch, il trouvait Margarites Drakon. Il était excité à l'idée de combattre un tel adversaire mais il comprenait également toute l'ampleur de la tâche qui l'attendait. Une Guerre allait être déclarée et, manifestement, son Roi était déterminé à mettre un terme à cette révolte immédiatement.Cette fois-ci, Siegfried ne devait plus perdre son temps: il devait retrouver ce Géant, l'affronter et le battre coûte que coûte.

Il errait volontairement dans les rues sombres de la ville, observant silencieusement tout indice qui pourrait lui permettre de rencontrer son adversaire. Volontairement, il laissa son aura invisible se manifester autour de lui. C'était un signe de sa présence, une invitation manifeste à le rencontrer.

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"Bonjour Messieurs. Voici mes papiers..." Déclara Siegfried qui tendit sa carte d'identité ainsi que ses papiers de passeports.

Siegfried n'était dupe de rien mais il croyait fermement aux secondes chances. Il pensait sincèrement que si on donnait une chance à un homme ou à une femme de trouver sa propre voie de rédemption, il ne pourrait en sortir que du meilleur.  

C'est pour cette raison que, lorsqu'il se trompait, il se sentait trahi et cela le mettait en furie. Et puis, il y avait des moments où une ambiance, mêlé à d'autres interactions du destin, lui faisait comprendre le véritable sens des actions de Cronos. Plus, il côtoyait le Peuple de Cronos,plus il avait du mal à trouver de bonne choses en cette humanité. C'est pour ça que...

 
" À tout hasard, vous allez sûrement pouvoir m'aider: Dimitri Stampolovitch. Ce nom ne doit sûrement pas vous être inconnu. Je voudrais savoir où il se trouve " Demanda-t-il alors que son attitude paraissait calme et courtoise tandis que son regard demeurait, paradoxalement, effrayant.

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"Mais avant tout cela, vous n'avez pas répondu à ma question." Déclara Siegfried qui, soudain, pointa un doigt sur le sol devant les policiers. Puis, soudain, deux petits cratères sur le sol apparurent en face d'eux.


" Messieurs... Il y a des choses qu'il vaut mieux oublier. Et il y a des évènements dont il est largement préférable de ne pas connaître... " Poursuivit-t-il alors que son attitude devenait froide et inquiétante.

" Ou vous me dites tout de suite et maintenant où se trouve celui que je recherche ou bien je serais obligé d'utiliser la manière forte et vos chances de survies seront proches de zéro.Que choisissez-vous ? " Demanda-t-il alors qu'il posa son regard endurci sur ceux des deux policiers.

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"Vous ne me laissez définitivement pas le choix. Vous regretterez votre comportement" Déclara Siegfried qui baissa les yeux un court instant, exprimant une certaine forme de remord qui disparut progressivement.

Puis, il tendit une main vers les deux policiers. Soudain, celui qui avait demandé des renforts fut tué sur le coup alors qu'il se reçut une puissante décharge cosmique qui arrêta son cœur. Puis, celui qui le mettait en joue vit sa main, qui tenait l'arme, exploser en mille morceau.

Siegfried était fou de rage: il avait du tuer un homme pour parvenir à son but et cela le mettait en furie. Qu'elle soit innocente ou pas, une vie était précieuse et il avait ôté l'une d'elle sciemment. Il se dirigeait vers celui qui était encore en vie et le plaquait sur le sol, son pied sur sa gorge. Il lui permettait juste de murmurer des paroles.


"Où est Dimitri Stampolovitch ? Dites le moi sur le champ ou vous subirez le même sort que votre ami ! Et, je vous jure que j'exterminerais vos collègues sans aucune pitié si vous ne me donnez pas la localisation exacte de celui que je recherche ! " Avertit un Siegfried en rage et en mode sans limite.

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Il ne l'avait pas tué fort heureusement mais cet homme était dans le coma. Il en profita, tout de même pour insuffler un petit peu d'énergie vitale dans le corps de cet homme puis cautérisa la blessure de l'autre. Puis, il se dirigea vers le commissariat. Déterminé, il profita de la cohue bohue générale pour s'infiltrer comme si de rien n'était. Puis, il ouvrit la porte de la salle du commissariat.

"Je cherche Dimitri Stampolovitch. Les deux hommes, que vous m'avez envoyés pour me ralentir son sains et sauf malgré leurs blessures.  " Commença un Siegfried agacé.


" Vous me dites où est l'homme que je cherche ou bien j'anéantis tout cet endroit et tout ce qui s'y trouve sur le champ." Poursuivit-t-il alors que son attitude devenait froide et inquiétante.

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"Faites comme bon vous semble..." Murmura un Siegfried indifférent.

Puis, il quitta le Commissariat et se dirigea vers l'entrepôt qui était estampillé 974RUN dans la base navale. Il était temps que le combat commence et qu'il accomplisse sa mission. Il avait déjà exécuté des gestes qui ne lui convenaient guère et il était temps que tout cela s'achève. C'est alors qu'il entra dans le fameux entrepôt et qu'il chercha son véritable adversaire.


"Dimitri Stampolovitch... Montre toi. Je suis envoyé par le Seigneur Cronos. Tu dois bien te douter de la raison..." S'annonça-t-il.